Vous êtes nombreux à m'avoir demandé des conseils sur ce sujet, et comme je suis en plein dedans avec ma petite dernière, je partage aujourd'hui mes astuces !
Entre 2 et 5 ans, il est courant que nos enfants ressentent des peurs au moment du coucher : obscurité, monstres, ombres… Les sources d'appréhension varient, mais elles sont souvent liées à leur développement. À cet âge, ils prennent conscience du danger, développent leur imagination et peuvent anticiper des situations effrayantes.
Pourquoi votre enfant a-t-il peur au moment du coucher ?
Les peurs nocturnes surviennent généralement lorsque l'enfant commence à mieux comprendre le monde qui l'entoure, tout en étant encore incapable de différencier le réel de l'imaginaire. Cette période peut être déstabilisante pour lui, mais elle est normale et passagère.
Pour aider votre petit à retrouver un sommeil apaisé, voici mes meilleurs conseils, testés et approuvés par de nombreux parents.
1. La veilleuse : un allié à utiliser avec parcimonie
Ne donnez pas de veilleuse à votre enfant avant qu'il n'exprime une peur de l'obscurité. Si elle est introduite trop tôt, elle pourrait renforcer ses demandes de lumière (par exemple, laisser la porte ouverte avec la lumière du couloir).
Pourquoi est-ce important ? La chambre doit rester un cocon sonore et visuel. Une porte fermée contribue à cette ambiance sécurisante. Si votre enfant exprime des craintes, optez pour une veilleuse douce et discrète, mais rappelez-lui que vous êtes à proximité pour veiller sur lui.
2. Le cadre et la routine : votre meilleure arme
Un cadre clair et une routine bien établie rassurent les enfants. Vous êtes les garants de ces limites, et elles jouent un rôle essentiel dans leur sentiment de sécurité.
Voici quelques outils pour poser ce cadre :
Une routine visuelle : Utilisez un support avec des étapes illustrées pour que votre enfant sache exactement ce qui l’attend. (Vous pouvez retrouver ces outils sur ma plateforme de formation dédiée au sommeil des tout-petits.)
Un réveil pédagogique : Il aide votre enfant à différencier le temps de dormir et celui de se lever.
Un timer : Parfait pour indiquer la durée restante de la routine du soir.
Cependant, ces outils ne suffisent pas à eux seuls. C'est votre attitude qui fera la différence. Faites preuve de constance et d’assurance, tout en restant aimant et patient.
3. Les phrases rassurantes : des mantras pour apaiser
Durant les phases de régression ou d'angoisse, répétez des phrases rassurantes chaque soir. Par exemple :
"Tu es en sécurité."
"Je t’aime très fort et je veille sur toi."
"Fais de beaux rêves."
Cette répétition crée un rituel réconfortant pour l’enfant, qui intègre ces messages comme une source de sécurité.
4. Lire des livres pour apprivoiser les peurs
Les histoires sont de formidables outils pour aider votre enfant à comprendre ses émotions et surmonter ses peurs.
Si votre enfant a peur du loup, par exemple, je recommande la série de Mario Ramos : C'est moi le plus fort ou C'est moi le plus beau. Ces récits désamorcent les peurs en les transformant en moments légers et amusants.
Pour sensibiliser à l'importance du sommeil, découvrez mon livre " Vadim et les tigres de la nuit ". Il aide les enfants à prendre confiance au moment du coucher et propose des outils pratiques pour gérer cette phase aux parents, grâce à une vidéo offerte.
5. Ne pas brûler les étapes : patience et continuité
Si votre enfant traverse une phase de peur au coucher, il est préférable de ne pas ajouter de changements majeurs, comme le passage du lit à barreaux au lit ouvert.
Ces transitions nécessitent une période sereine pour être bien vécues. Les peurs nocturnes amplifient le besoin d'habitudes stables et de routines rassurantes. Attendez que votre enfant soit dans une phase plus calme pour envisager ce changement.
En conclusion
Les peurs au moment du coucher font partie des étapes normales du développement des jeunes enfants. Avec des outils adaptés, une routine constante et une attitude rassurante, vous pouvez accompagner votre enfant pour qu'il retrouve des nuits apaisées.
Et vous, quelles sont vos astuces pour aider votre petit à dépasser ses peurs ? N’hésitez pas à partager vos expériences en commentaires.
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